Tu t’es peut-être déjà demandé pourquoi certaines situations te mettent à fleur de peau, pourquoi tu réagis “trop fort”, ou pourquoi tu t’épuises à toujours vouloir bien faire… Et si tout ça venait d’une blessure plus profonde ? Une blessure d’âme.

Mais ces blessures-là sont bien cachées… Sous un masque. Ce masque, c’est celui que tu as mis un jour pour te protéger.

Et tu le portes peut-être encore aujourd’hui, sans même t’en rendre compte.

Alors aujourd’hui, je t’invite à plonger dans ces 5 blessures, non pas pour t’étiqueter, mais pour mieux te comprendre… et commencer à t’en libérer.

Tu te sens souvent de trop ?

Inintéressante ?

Tu préfères t’effacer plutôt que de prendre ta place ?

Tu dis “non mais ça va” alors que ça ne va pas du tout ?

Tu es la spécialiste du retrait silencieux.

Exemple :

Tu es en pause café avec tes collègues, quelqu’un parle de son projet de voyage. Tu penses tout de suite à ton rêve de partir seule en van… mais tu ne dis rien. Tu souris, tu hoches la tête. Et tu te fais toute petite.

Pourquoi ?

Parce que l’idée même d’être jugée, rejetée, ou pas entendue est insupportable. Alors tu préfères… fuir.

Tu as du mal à rester seule ?

Tu cherches souvent l’approbation des autres ?

Tu as besoin d’être rassurée en permanence ?

Tu dis “je vais y arriver toute seule”... mais tu espères secrètement qu’on t’aide ?

Exemple :

Tu viens de traverser une épreuve difficile. Tu dis à tout le monde que “ça va”, mais au fond, tu meurs d’envie que quelqu’un devine que ça ne va pas. Qu’on t’appelle. Qu’on te prenne dans les bras.

Pourquoi ?

Parce qu’abandonner… ou être abandonnée, c’est ton plus grand cauchemar. Alors tu deviens dépendante de l’attention, de l’amour, des messages, des signes.

Tu penses souvent aux autres avant toi ?

Tu te sacrifies en silence ?

Tu dis rarement ce que tu veux vraiment ?

Tu dis “non mais c’est pas grave” alors que c’est grave pour toi ?

Tu t’oublies complètement.

Exemple :

Tout le monde veut aller manger dans un resto que tu détestes. Tu souris. Tu dis “ok”, même si tu sais que tu ne passeras pas un bon moment. Tu ne veux surtout pas déranger.

Pourquoi ?

Parce que tu as peur d’être jugée, ridiculisée, ou qu’on pense que tu fais des “histoires”. Alors tu fais passer les besoins des autres avant les tiens.

Tu veux tout gérer ?

Tout prévoir ?

Tu as du mal à déléguer ou à faire confiance ?

Tu dis “je préfère le faire moi-même, au moins ce sera bien fait”.

Exemple :

Tu es sur un projet collectif. Tu finis par tout faire toi-même parce que tu n’arrives pas à lâcher prise. Et tu t’épuises… en silence. Mais tu ne dis rien. Parce que tu veux que tout soit “parfait”.

Pourquoi ?

Parce qu’on t’a déjà trahie. Déçue. Tu ne veux plus jamais revivre ça. Alors tu veux garder le contrôle à tout prix.

Tu es exigeante avec toi-même ?

Tu as du mal à exprimer tes émotions ?

Tu fais tout pour être irréprochable ?

Tu dis “je gère” mais tu ne t’autorises jamais à craquer ?

Exemple :

Tu fais une erreur au travail. Personne ne t’en tient rigueur. Mais toi, tu t’en veux pendant des jours. Tu rumines. Tu recommences mille fois pour prouver que tu peux “mieux faire”.

Pourquoi ?

Parce que l’injustice, pour toi, c’est insupportable. Tu préfères ne rien ressentir plutôt que de te sentir blessée ou déséquilibrée.

Même si ces blessures sont profondes, il est tout à fait possible d’en apaiser les effets et de vivre une vie plus alignée et plus douce. Voici quelques pistes pour commencer ce chemin de guérison :

1. Observer ses réactions sans se juger

Prendre conscience de ses schémas, de ses masques, des situations qui reviennent en boucle. Chaque fois que tu réagis de façon disproportionnée, demande-toi : quelle blessure est touchée en moi ?

2. Accueillir ses émotions

Plutôt que de fuir ou de résister, accorde-toi des espaces pour ressentir. Les émotions sont des messagères. En les écoutant, tu entames déjà un processus de libération.

3. Se reconnecter à son corps

Le corps garde en mémoire nos blessures. Apprends à l’écouter, à en prendre soin. Le Reiki, la respiration consciente, ou la méditation sont d’excellents outils pour te reconnecter à toi.

4. Identifier ses besoins réels

Derrière une blessure, il y a un besoin non comblé : de reconnaissance, d’amour, de sécurité… Plus tu identifies tes besoins, plus tu peux poser des actions justes pour y répondre, sans attendre que cela vienne de l’extérieur.

5. Adoucir son dialogue intérieur

Parle-toi avec bienveillance. Ce que tu te répètes chaque jour peut nourrir tes blessures ou, au contraire, les apaiser. Tu as le droit de ne pas être parfaite. Tu as le droit de guérir à ton rythme.

6. Demander de l’aide si besoin

Tu n’as pas à faire ce chemin seule. Il existe des accompagnements (coaching, soins énergétiques, cercles de parole…) qui peuvent t’aider à poser un autre regard sur ton vécu et t’alléger émotionnellement.

Et maintenant ?

Si en lisant ces lignes tu t’es reconnue dans un ou plusieurs masques…

Respire.

Tu n’as rien “raté”.

Tu t’es juste protégée.

À un moment de ta vie, ce masque t’a été utile. Il t’a permis de survivre.

Mais aujourd’hui, tu n’as plus besoin de survivre. Tu peux vivre.

Vraiment.

Et pour ça, il est temps d’enlever doucement ces masques. Un par un.

Se libérer de ses blessures, c’est avant tout un chemin d’amour envers soi.
Ce n’est ni une course, ni une obligation, juste une invitation à te rencontrer en profondeur, à reconnaître ce qui a été blessé… pour mieux le guérir.

Souviens-toi : tu n’as rien à prouver, rien à porter seule.

Tu peux déposer tes masques, petit à petit, pour laisser émerger qui tu es vraiment, derrière les protections.

Et si aujourd’hui, tu poses juste une intention, celle d’avancer d’un pas, c’est déjà un immense cadeau que tu t’offres.

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